Parmi toutes les évolutions du rock, il y a eu le rock progressif. Apparue vers la fin des années 60, cette mouvance voulait lui donner une plus grande crédibilité artistique, en y incluant une multitude d’instruments empruntés au jazz ou à la musique classique, pour des oeuvres expérimentales d’une grande durée.
Sorti en 1969, In The Court Of The Crimson King est le premier album du groupe anglais King Crimson. Ce disque est l’un des pionners du rock progressif, et va très vite devenir LA référence. L’exploit va être d’autant plus grand que le groupe n’avait fait aucune publicité, pour un album loin des normes habituelles si chères aux radios (des titres allant de 6 à 12 minutes).
[prive]Mais ici nous sommes en présence de la perfection. Tout au long de ces 40 minutes de pur bonheur, on oscille entre des morceaux brutaux tel que 21st Century Schizoid Man, et de magnifiques ballades comme I Talk To The Wind et l’apocalyptique Epitaph.
Vidéo 21st Century Schizoid Man – King Crimson
Vidéo I Talk to the Wind – King Crimson
Vidéo Epitaph – King Crimson
Cette atmosphère si particulière se retrouve sur le visuel de la pochette de l’album, qui est tout aussi célèbre que les 5 pépites qui le composent. On y voit une vue plongeante sur les amygdales de “l’homme schizophrène du XXIème siècle” auquel fait référence le premier titre du disque. Cette illustration fût peinte par Barry Godber, jeune artiste anglais qui malheureusement décédera l’année suivante.
In The Court Of The Crimson King reste une oeuvre magistrale, le summum du rock progressif, une référence pour des groupes comme Yes et Genesis, qui vont beaucoup compter pour ce genre musical.
Anecdote(s) de Papi Zic :
- King Krimson a la particularité d’avoir vu ses membres défiler tout au long des années, seul le guitariste de génie Robert Fripp va être un membre permanent.
- Kanye West a utilisé un sample de 21st Century Schizoid Man pour sa chanson Power
Live King Crimson – 21st Century Schizoid Man – Hyde Park 1969
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