The Greatest Night in Pop - We are the world

Netflix nous invite à découvrir les coulisses de l’enregistrement emblématique de « We Are the World », chantée par les icônes de la pop-rock américaine des années 80. C’est une vidéo que toute une génération espérait voir. 7zic vous donne 7 raisons de ne pas manquer « The Greatest Night in Pop », un documentaire de légende(s) !

1- Michael Jackson n’était pas prévu pour co-écrire We Are the World

Le producteur Ken Kragen avait en tête que Lionel Richie et Stevie Wonder soient les co-auteurs de la chanson. Cependant, le premier rencontra des difficultés à contacter le second. Par conséquent, il se tourna vers Michael Jackson et l’invita à rejoindre le projet. Les deux artistes se connaissaient depuis l’époque de la Motown : Richie était le chanteur des Commodores et Jackson, celui des Jackson Five.

2- Lionel Richie et Michael Jackson : une co-écriture insolite

Lionel Richie s’est rendu au domicile de Michael Jackson pour co-écrire la chanson. À sa grande surprise, en pleine session de travail, les amis inhabituels de MJ ont fait leur apparition. Après avoir fait connaissance avec Bubbles, le chimpanzé, et Ricky, le mainate, un invité pour le moins inattendu (un de plus) a fait son entrée dans la pièce : un énorme serpent.

« Il est sorti quand il nous a entendus chanter, Lionel, et il voulait te rencontrer. Il voulait te dire bonjour. »

– Propos de Michael Jackson à Lionel Richie – Documentaire Netflix « The Greatest Night in Pop » – 2024

Bande annonce The Greatest Night in Pop par Netflix

3- Les American Music Awards ont sauvé le projet

Réunir toutes les stars de la musique américaine en un seul lieu et au même moment semblait être une tâche herculéenne. Les emplois du temps étaient incroyablement chargés : pendant qu’une star était en session d’enregistrement, une autre pouvait être en tournée à l’autre bout du pays, voire du monde. Organiser une telle réunion en si peu de temps paraissait pratiquement impossible. Heureusement, l’approche des American Music Awards a offert une opportunité en or. Tous rassemblés au même endroit, au même moment ! Cerise sur le gâteau : ils n’auraient même pas à s’acquitter des frais de déplacement ou d’hébergement. Profitant de cette aubaine, les organisateurs ont invité les artistes à enregistrer la chanson juste après la cérémonie, dans un studio tout proche. Cette stratégie ingénieuse a non seulement sauvé le projet, mais a également permis de réaliser à la fois l’enregistrement audio de « We Are the World » mais aussi son clip vidéo.

4- Lionel Richie était partout !

Lionel Richie a joué un rôle central dans ce projet. Non seulement il a co-écrit la chanson, mais lors de cette fameuse soirée, il a également animé les American Music Awards, y a interprété deux titres, et a remporté plusieurs récompenses. En coulisses, il s’affairait à peaufiner les derniers détails de « We Are the World ». Pendant l’enregistrement, il a dû naviguer entre les imprévus et les fausses-bonnes idées de ses confrères (Stevie Wonder proposa de chanter un couplet en Swahili alors qu’ils ne parlaient pas cette langue en Ethiopie…), faisant preuve d’une grande diplomatie pour ménager les égos de chacun.

« Cindy Lauper est venue me voir en coulisse pour me dire qu’elle ne viendrait pas chanter parce que son copain avait écouté la chanson et qu’il ne pensait pas que ça ferait un tube »

– Propos de Lionel Richie – Documentaire Netflix « The Greatest Night in Pop » – 2024
The Greatest Night in Pop - We are the world
The Greatest Night in Pop – We are the world

5- Prince devait être de la partie

Il était connu que Prince avait envisagé de participer à l’enregistrement de « We Are the World », mais uniquement pour y jouer un solo de guitare. Or ça ne collait pas à la chanson. Le documentaire apporte un éclairage supplémentaire sur les efforts de Lionel Richie pour inciter Prince à se joindre à l’ensemble des artistes. Dans cette optique, il a convié Sheila E, proche du Kid de Minneapolis, à l’enregistrement, dans l’espoir que sa présence encouragerait ce dernier à venir. Toutefois, au fur et à mesure de la session, elle comprit qu’elle était surtout là dans l’attente de l’arrivée éventuelle de Prince. Un solo avait été spécialement préparé pour lui ! Il fut finalement confié à Huey Lewis à la dernière minute.

« Il commençait à se faire tard et j’avais envie de chanter l’un des couplets. Et ils n’arrêtaient pas de me demander si j’allais réussir à faire venir Prince. Je trouvais ça bizarre et c’est là que j’ai commencé à me dire que je n’étais là seulement par intérêt, parce qu’ils voulaient que Prince vienne. Et plus je restais et plus il y avait de chance qu’il arrive. (…) Je dois reconnaître que j’ai trouvé ça blessant ! »

– Propos de Sheila E – Documentaire Netflix « The Greatest Night in Pop » – 2024

6- Des artistes ont abandonné la session d’enregistrement

Constatant qu’elle n’était qu’un appât et que Richie n’avait pas l’intention de lui faire chanter un couplet, Sheila E quitta le groupe en pleine session. Tout comme Waylon Jennings, un chanteur de musique country, mais pour une autre raison. Lorsqu’il entendit le groupe envisager l’idée de Stevie Wonder de chanter en swahili, il se vexa et quitta les lieux :

« J’étais dans un coin de la pièce, tout près de Waylon Jennings et l’ai entendu dire : ‘aucun p’tit gars d’chez nous a jamais chanté en swahili. J’me tire d’ici »

– Extrait du documentaire Netflix « The Greatest Night in Pop » – 2024

7- Parce qu’on a toujours voulu voir ça !

Les années 80 ont été la décennie de la révolution MTV et de ses clips vidéo. La musique ne s’écoutait plus seulement, elle se regardait. Et c’est toute une génération, dont je fais partie, qui préparait sa VHS vierge dans l’espoir de tomber pile au bon moment pour enregistrer « We Are the World ». Mais on en voulait plus ! On voulait voir davantage d’images, plus de Dionne Warwick, plus de Michael Jackson, plus de Cyndi Lauper, les entendre parler entre eux, que ça dure plus longtemps. Bref, on voulait avoir « The Greatest Night in Pop » et Netflix l’a fait, près de 40 ans après ! Ce fut long, mais put***, ça valait le coup !

Clip vidéo We are the world