Le Flic de Beverly Hills

En 1984, Le Flic de Beverly Hills devient l’un des plus gros succès de tous les temps aux États-Unis. Une comédie policière aux répliques cultes, qui va propulser Eddie Murphy au rang de star mondial. Quant à la BO, elle regorge de chansons mémorables, dont la plupart sont spécialement concoctées pour l’occasion. C’est le cas pour le titre The Heat Is On qui ouvre admirablement le film.

Vidéo Le Flic De Beverly HillsThe Heat Is On de Glenn Frey

The Heat Is On a été écrite pour le film par Harold Faltermeyer et Keith Forsey. La bande originale étant distribuée par MCA Records, des chanteurs maison sont auditionnés pour interpréter le titre.

« Irving Azoff, mon directeur, m’appelle et me dit : ‘Glenn, tu dois venir à une projection. On va montrer ce film, ce film avec Eddie Murphy. Ça va être énorme. Il faut que tu obtiennes une chanson (…) Je suis donc allé à la projection et je suis assis là, Don était là et Irving était là, et on attend que le film commence, et je regarde par-dessus mon épaule – Quincy Jones. Ok. Je regarde par-dessus mon épaule – Stevie Wonder. Derrière moi, il y a les Pointer Sisters. Je me suis dit : ‘Je suis mort. Il n’y a aucune chance que j’obtienne une chanson pour le Flic de Beverly Hills’. (…) Un mois ou deux s’écoule et tout à coup, quelqu’un dit : ‘Hé, on va t’envoyer une chanson. Vois si tu veux la chanter. C’est écrit par Keith Forsey et Harold Faltermeyer, les gars de Munich qui font les disques de Donna Summer, ils vont t’envoyer quelque chose. » – Propos de Glenn Frey

C’est finalement Glenn Frey qui est retenu pour chanter The Heat Is On, qui signe ici son plus gros succès (dans sa carrière solo). Jusqu’ici, Glenn était surtout connu pour être le membre fondateur et guitariste des Eagles (Hotel California).

Vidéo The Heat Is On de Glenn Frey

Vous pouvez retrouver la chanson The Heat Is On sur la bande originale (BO) du film Le Flic De Beverly Hills

Anecdote(s) de Papi Zic :

  • Glenn Frey a également connu le succès avec le single « You Belong to the City », que l’on a pu entendre dans la série « Deux flics à Miami » :